Une autre saison comme le printemps de Pierre Pelot

Lecture en partenariat avec Babelio et les Editions Héloïse d'Ormesson : un grand merci!

Le résumé de l'éditeur :

Devenu un auteur à succès aux États-Unis, où il vit désormais, François Dorall revient en France pour participer à un festival de polar, à Metz. Une nuit, lorsque Elisa, une amie d’enfance, le supplie de retrouver son fils de 9 ans qui a été kidnappé, il a soudain l’étrange impression d’être plongé dans l’un de ses livres. N’est-il pas spécialiste des disparitions mystérieuses ? Dorall hésite, mais ne lui doit-il pas cela ? Le romancier se mue en enquêteur. Et pendant ce temps-là, un petit garçon se dirige vers le Sud en compagnie d’un homme qu’il appelle papa.

Avis : 

A l'occasion d'un festival littéraire, l'écrivain François Dorall quitte sa retraite américaine pour quelques jours : un interlude qui lui permet d'échapper pour quelques temps à un triste anniversaire.  

Entre deux séances de dédicaces, Dorall retrouve une amie d'enfance dont le fils a disparu : elle aimerait qu'à l'image de son héros de papier, Dorall retrouve son petit garçon de neuf ans.  Une demande présentée de manière un peu cavalière, pour ne pas dire musclée…

Bien à contrecœur, Dorall cède à la pression et entame des recherches qui vont le mener à travers la France.  Il n'est pas au bout de ses surprises…


A mi-chemin entre le roman noir et le fantastique, Pierre Pelotnous entraîne dans une curieuse enquête : à la recherche du petit Nathaniel, François Dorall oscille entre le passé et le présent.  Il revoit les souvenirs heureux d'un voyage ancien, revit des visites délicates à un ami, traque les fugitifs, passe en revue les instants du couple qu'il forme avec Syane, son épouse...  

Ce n'est pas tant Nathaniel et son ravisseur qu'il traque, que sa propre histoire et les raisons qui le poussent à fuir la maison familiale à un moment sensible.  Le récit se déroule, oscillant entre réalité et fantasme, dans une progression un peu anarchique. Un texte attachant, autour du deuil et du poids de l'absence.

Commentaires

Piplo a dit…
C'est parfois en cherchant quelque chose (ou quelqu'un!) pour les autres qu'on fouille sa propre histoire!
Nahe a dit…
Tellement vrai pour ce titre !

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